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Leconsultant Cnews, Georges Fenech, au sujet de des mesures contre la délinquance : «Le préfet de police de Paris, c'est une police administrative et préventive. Il manque la justice [] Pour Avec187 114 incendies, le record du nombre de feux quotidiens jamais relevés à travers le monde a été enregistré dimanche 8 août. Aucune région du monde ne semble épargnée Encore un Personnedans le monde ne marche du même pasetc Personnedans le monde Ne marche du même pas Et même si la Terre est ronde On ne se rencontre pas Les apparences et les préférences Ont trop d'importance Acceptons les Danscette conférence de presse, la responsable scientifique de l'OMS Souma Swaminathan expliquait en effet que les données disponibles sur le vaccin ne permettaient pas encore de savoir si une personne vaccinée - et donc elle-même protégée - pouvait rester un vecteur possible de la maladie: "Pour l'instant, je ne pense pas que nous disposions de Site De Rencontre Pour Relation Serieuse Gratuit. Tu as l’impression que le monde tourne un peu vite pour toi ? Je te rassure, Queen Camille a mis deux heures à écrire cet article, c’est une personne lente au quotidien, et elle le vit très bien. Le 16 avril 2019 Avant de commencer à écrire cet article, j’ai bu un café, je me suis installée sur un canapé, j’ai mis des coussins dans mon dos, un plaid sur mes genoux, j’ai ouvert 15 onglets sur la lenteur puis… il a fallu se lancer. Depuis toujours, je suis lente. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai appris à aimer ça. La lenteur, un frein à ma vie Je ne vais pas vous faire croire qu’être mou du genou soit un avantage incontestable au quotidien. Ma lenteur m’a souvent porté préjudice dans un monde où tout doit aller très vite. Mon premier souvenir de lenteur remonte à mes 7-8 ans, quand je faisais de l’équitation. Mon père m’accompagnait au club au fin fond de la montagne ardéchoise et il m’attendait jusqu’à la fin du cours pour ne pas se taper un double aller-retour dans les virages gerbants du trajet. Au moment de panser le poney et de lui curer les sabots, je le revois s’exciter et me prendre le cure-pied des mains pour le faire à ma place, sinon on est là jusqu’à demain ». À l’école, j’étais bonne élève mais je me rappelle avoir dit très souvent à mes parents que je n’avais pas eu le temps de finir un contrôle. Entre chacun de ces examens stressants, je passais mon temps libre à réviser… à mon rythme. À lire aussi Le stress des examens comment l’appréhender et l’éviter ? Jusqu’à la fin de mes études supérieures, j’ai envié ces gens qui enregistraient les infos en lisant deux fois leurs fiches je passais des journées à les apprendre par cœur et qui avaient le luxe de se relire à la fin d’une épreuve écrite. Dans le domaine scolaire et professionnel, j’ai toujours été victime de mon perfectionnisme. Je suis loin de considérer cet aspect de ma personnalité/de mon fonctionnement rayer la mention inutile comme un atout… Car s’il est chouette de vouloir faire les choses bien, c’est autre chose de pinailler sans fin sur des détails qui ralentissent l’accomplissement de la tâche globale ! Il y a bien certainement une histoire de confiance en soi là-dessous, car j’ai compris avec les années que le perfectionnisme n’est qu’une façade sophistiquée du doute, et qu’il peut se muer en procrastination. Bien sûr, cela présente l’avantage d’avoir de hauts standards et de ne pas se reposer sur ses lauriers en recherchant la performance. Mais cela devient un véritable handicap si on ne me laisse pas le temps nécessaire pour ce faire. Me dépêcher, la ligne droite vers l’échec À moins de posséder un haut niveau de maîtrise dans une discipline, tout le monde s’accorde sur le fait qu’il est difficile de faire les choses vite et bien. Pour moi, c’est tout bonnement impossible. Me dépêcher, c’est le meilleur moyen que je connaisse pour paniquer, prendre des décisions insensées sur un coup de tête, oublier la moitié des trucs à faire et semer quelques bourdes au passage. Je ne voudrais pas passer pour une artiste imbue de sa propre mollesse mais je ne peux pas travailler correctement sous pression, c’est un fait. D’ailleurs, ma lenteur n’est pas synonyme d’inefficacité ! J’ai eu une belle scolarité, je n’ai été virée d’aucun boulot, je me suis même épanouie comme une petite fleur dans le jus dans la restauration. Être lente ne m’épargne pas d’être stressée, bien au contraire. Loin de me mettre un coup de fouet qui me ferait accélérer, la pression me freine d’autant plus. Mon système s’éteint, mes pensées se brouillent, chaque geste est un effort. C’est comme un réflexe de survie au stress pour compenser, je ralentis encore plus, parfois jusqu’à la paralysie. J’ai besoin de temps pour réfléchir, mettre en ordre mes idées, planifier mon passage à l’action. C’est non négociable, incompressible, et j’ai dû m’adapter à cet état de fait en apprenant à anticiper. Je sais que je ne suis jamais satisfaite d’un premier jet. J’ai besoin de laisser le truc reposer, d’y repenser, d’y revenir. Il m’arrive de culpabiliser parce que je ne vais pas assez vite ». Dans ces cas-là, je me souviens de cette belle phrase de Lao-Tseu La nature fait les choses sans se presser, et pourtant tout est accompli. » Voilà. Je suis lente, et le monde va devoir s’y faire. Le seul cas dans lequel je peux éventuellement accepter de me dépêcher. La lenteur, un confort indispensable Par contre, je suis la personne qui marche le plus vite dans le métro de TOUT le pays. Je ne supporte pas de perdre mon temps dans ces sous-terrains pestilentiels et je maudis intérieurement les gens lents qui flânent dans cet enfer et m’obligent à dévier de ma trajectoire. C’est le seul contexte dans lequel je trace tout le monde. Mais le reste du temps, je n’aime pas me dépêcher, et puis c’est tout. Mes collègues savent que si elles me proposent de descendre prendre une pause, je vais très certainement prendre quelques minutes pour finir ce que je fais, pisser un coup, chercher mon manteau, trouver mes cigarettes… Et qu’il vaut donc mieux commencer sans moi si on est pressée ! Quand j’étais au collège et que mon bus partait à 7h12, je me levais à 5h30 pour avoir tout le temps dont j’avais besoin le matin. Une demi-heure dans la salle de bain, une demi-heure pour préparer et avaler mon petit-dèj devant Bob l’Éponge, une demi-heure pour rassembler mes affaires et être prête à partir sans suer la moindre goutte de stress. À lire aussi Comment et pourquoi faire durer le plaisir au lit ? Ma lenteur, c’est mon confort et je n’ai pas très envie de le sacrifier sur l’autel de la performance. Qui a décidé que tout devait allait vite, très vite, plus vite si ce n’est un perfide capitaliste avide de profit ? Non, je m’excuse, mais ça n’est pas ma philosophie. Il y a peu, une amie en recherche d’emploi me lisait cette absurde annonce qui visait un candidat enthousiaste à l’idée de gérer beaucoup de pression ». Mais qui a vraiment envie de vivre pressé comme un citron ? Qu’avons-nous à y gagner collectivement ? Au bout du compte, le temps n’est qu’une succession d’instants présents. les journées font toujours 24h et à la fin, on meurt. Être lente, pour rester saine d’esprit Il m’arrive même d’entretenir consciemment ma lenteur, histoire de rester saine d’esprit dans ce monde de fous. En premier lieu, j’ai appris à être patiente avec moi-même, à ne pas me flageller quand je ne vais pas aussi vite que je le voudrais. Cela m’a enseigné au passage l’art de ne pas m’irriter quand ce sont les choses extérieures qui n’avancent pas à la vitesse souhaitée. Ma lenteur m’aide à être calme, et à le rester. Car, mis à part la vélocité avec laquelle j’effectue telle ou telle action qui ne fait pas une grande différence à l’échelle de l’Univers, je reste impuissante à maîtriser la plupart du décor de mon existence. Une grande partie de ce qui fait ma vie est constituée de facteurs extérieurs sur lesquels je n’ai aucune prise. Pour ne pas en venir aux mains quand le métro décide de s’arrêter 15 min sans aucune raison alors que je suis en retard, il m’a fallu apprendre à attendre, à ralentir. À lire aussi Un rapport sexuel durant 20 min, c’est trop ou trop peu ? Ainsi, la patience est une vertu que je tiens en haute estime et qui implique du lâcher-prise sur les choses qu’on ne peut contrôler. Être lente offre un avantage incontestable celui d’être ancrée dans le moment présent. Aujourd’hui, tout le monde prend conscience que ralentir n’est pas du luxe dans une société qui s’est peut-être un chouïa emballée en chemin. On produit vite grâce aux machines, on se déplace vite grâce aux transports, on s’échange des infos vite grâce à l’Internet… Mais à l’échelle humaine, rien n’a vraiment changé. Mijoter un plat une heure prend toujours une heure, marcher un kilomètre correspond toujours à marcher un kilomètre et savoir si cette personne est faite pour toi ne se décide pas plus rapidement parce que tu captes la 4G. Je sais que les stressés du bulbe envient secrètement mon flegme, eux qui sont sans cesse en train de se précipiter dans un futur qui arrivera bien assez tôt ! En attendant, chacun son rythme. Les choses me prennent le temps qu’elles me prennent, et si vous me trouvez trop lente, c’est peut-être que vous allez trop vite. Et toi, est-ce que tu culpabilises d’être lente ou d’agir trop vite ? Comment as-tu fait la paix avec ton rythme ? À lire aussi Comment gérer un cerveau qui va trop vite ? Non seulement l'obésité est un facteur de gravité majeur de la Covid-19, mais elle pourrait en plus créer une résistance dans la réponse au vaccin. De quoi interroger sur la stratégie vaccinale, qui préconise de viser prioritairement les personnes à vous intéressera aussi [EN VIDÉO] L'immunité collective est-elle la solution contre la Covid ? Un groupe de scientifiques publie une tribune dans The Lancet, soulignant la dangerosité de la stratégie d’immunité collective, qui consiste à laisser s’infecter naturellement une part de la population moins vulnérable. L'obésité est un facteur de gravité désormais bien connu dans la Covid-19. Une étude menée par les équipes du CHU de Lille montre notamment que plus de 47 % des patients infectés entrant en réanimation sont en situation d'obésité, et qu'une obésité sévère indice de masse corporelle supérieur à 35 augmente significativement le risque d'être placé sous respiration mécanique invasive, indépendamment de l'âge, de l'hypertension artérielle et du diabète. Une autre large étude réalisée dans la région de New York indique que l'obésité multiplie par 2,7 le risque d'hospitalisation en raison de la Covid-19 et jusqu'à 6,2 pour un IMC supérieur à 40. Face à ce constat sans appel, il apparaît donc logique de placer les personnes obèses sur la liste prioritaire des personnes à vacciner dès qu'un vaccin sera personnes obèses produisent une moindre réponse immunitaireSauf que malheureusement, le vaccin contre la Covid-19 risque justement d'être inefficace chez les personnes obèses. Plusieurs facteurs contribuent à cet état de fait. L'obésité peut perturber les réponses immunitaires, ce qui rend les patients obèses plus vulnérables aux infections en général, qu'elles soient bactériennes, ou virales. Selon une étude de 2017, les adultes obèses ont deux fois plus de chance d'attraper quand même la grippe quand ils sont vaccinés que les personnes avec un poids normal. La production d'anticorps reste pourtant identique, mais les lymphocytes T, qui activent la destruction des virus, sont affectés. Nous avons constaté que les cellules T CD4+ et CD8+ d'adultes obèses et en surpoids sont moins efficaces et fonctionnelles que celles d'adultes de poids sain », écrivent les adipeux et microbioteOn sait également qu'il existe des interactions complexes entre le tissu adipeux et le système immunitaire, ainsi qu'entre les perturbations métaboliques et l'inflammation. L'inhibition de l'activité enzymatique de la DPP4, une protéine transmembranaire du tissu adipeux, supprime par exemple la prolifération des cellules T et la sécrétion de cytokines pro-inflammatoires, telles que les interleukines. L'obésité est par ailleurs liée à une altération du microbiote intestinal, nasal et pulmonaire. Or, le microbiote exerce une grande influence sur le système immunitaire. En 2009, des chercheurs ont ainsi montré que la prise d'antibiotiques, qui détruisent les bactéries intestinales, entraîne une altération significative de la réponse au vaccin contre la grippe H1N1 ».Vacciner les personnes obèses contre la Covid, est-ce inutile ?D'autres études ont déjà montré une moindre efficacité du vaccin contre la grippe, l'hépatite B ou la rage chez les personnes obèses. Bien que les données soient encore absentes concernant le SARS-CoV-2, il est probable que la tendance soit la même. Alors que faire ? Une des possibilités serait de compenser la moindre efficacité par une dose plus forte de vaccin. Il serait par exemple possible d'administrer aux personnes obèses trois injections au lieu de deux, ou avec des doses plus élevées », suggère Donna Ryan, spécialiste de l'obésité au Pennington Biomedical Research Center en Louisiane États-Unis. La stratégie vaccinale, qui préconise de vacciner en priorité les personnes à risque, n'est peut-être pas non plus si pertinente que ça. Paradoxalement, il serait peut-être plus avantageux de vacciner d'abord les enfants, dont le système immunitaire répond mieux aux vaccins », explique ainsi Alberto Giubilini, chercheur en bioéthique à l'université d'Oxford. On pourrait aussi penser à vacciner l'entourage des personnes obèses, afin qu'elles ne puissent pas leur transmettre la par ce que vous venez de lire ? 176 pays de la planète sont désormais touchés par le Covid-19. Il apparaît clairement que la pandémie représente la plus grande menace que l’humanité ait eu à affronter depuis la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, la confiance dans la coopération internationale et les institutions multilatérales avait atteint un point historiquement bas ; c’est à nouveau le cas aujourd’hui. Si l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale avait pris de nombreuses personnes par surprise, ce ne fut pas le cas pour l’apparition du coronavirus en décembre 2019 la crise sanitaire était annoncée. Depuis des décennies, les spécialistes des maladies infectieuses alertent l’opinion publique et les dirigeants sur l’accélération du rythme des épidémies. La dengue, Ebola, le SRAS, H1N1 et Zika ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Depuis 1980, plus de 12 000 foyers ont été documentés. Des dizaines de millions de personnes dans le monde – tout particulièrement parmi les populations les plus démunies – ont été infectées et bon nombre d’entre elles sont décédées. En 2018, l’Organisation mondiale de la santé OMS a détecté pour la toute première fois des foyers de six de ses huit maladies prioritaires ». Nous ne pourrons pas dire que nous n’avions pas été prévenus. Même si notre attention est aujourd’hui prioritairement consacrée aux innombrables situations d’urgence générées par le Covid-19, nous devons réfléchir sérieusement aux raisons pour lesquelles la communauté internationale n’était pas préparée à une épidémie si inévitable. Ce n’est pourtant pas la première fois, loin de là, que nous sommes confrontés à une catastrophe mondiale. La Seconde Guerre mondiale s’explique en bonne partie par l’incapacité dramatique des dirigeants à tirer les leçons de la guerre de 1914-1918. La création des Nations unies et des institutions de Bretton Woods à la fin des années 1940 et au début des années 1950 a donné quelques raisons d’être optimiste, mais celles-ci ont été éclipsées par la guerre froide. En outre, les révolutions Reagan et Thatcher des années 1980 ont réduit la capacité des gouvernements à lutter contre les inégalités par la fiscalité et la redistribution, ainsi que leur capacité à fournir aux populations des services de santé et des services essentiels. La capacité des institutions internationales à réguler la mondialisation a été sapée précisément au moment où elle aurait été le plus utile. Les années 1980, 1990 et 2000 ont vu une augmentation rapide des mouvements transfrontaliers des biens commerciaux, des moyens financiers et des individus. L’accélération des flux de biens, de services et de compétences est l’une des principales raisons de la réduction de la pauvreté mondiale la plus rapide de toute l’histoire. Depuis la fin des années 1990, plus de 2 milliards de personnes sont sorties de la grande pauvreté. L’amélioration de l’accès à l’emploi, à l’alimentation, à l’assainissement et à la santé publique notamment grâce à la disponibilité des vaccins a ajouté plus d’une décennie d’espérance de vie moyenne à la population mondiale. Mais les institutions internationales n’ont pas su gérer les risques générés par la mondialisation. Les prérogatives des Nations unies n’ont pas été élargies, loin de là. Le monde est gouverné par des nations divisées qui préfèrent faire cavalier seul, privant les institutions censées garantir notre avenir des ressources et de l’autorité nécessaires pour mener leurs missions à bien. Ce sont les bailleurs de l’OMS, et non son personnel, qui ont lamentablement échoué à faire en sorte qu’elle puisse exercer son mandat vital de protection de la santé mondiale. L’effet papillon néfaste de la globalisation Plus le monde est connecté, plus il devient interdépendant. C’est le revers de la médaille, le Butterfly defect » de la mondialisation qui, s’il n’est pas corrigé, signifie inévitablement que nous allons être confrontés à des risques systémiques croissants et de plus en plus dangereux. Une touriste devant le Colisée, à Rome. L’Italie a enregistré le plus grand nombre de morts. Andreas Solaro/AFP La crise financière de 2008 a été l’une des illustrations les plus frappantes de ce phénomène. L’effondrement économique a résulté de la négligence dont les autorités publiques et les experts ont fait preuve dans la gestion de la complexité croissante du système financier mondial. Il n’est pas surprenant que l’insouciance de l’élite politique et économique mondiale ait coûté cher à ses représentants dans les urnes. Faisant campagne explicitement sur l’hostilité envers la mondialisation et les experts, les populistes ont pris d’assaut le pouvoir dans de nombreux pays. Enhardis par l’indignation du grand public, ils ont remis au goût du jour une tradition ancienne consistant à blâmer les étrangers et à tourner le dos au monde extérieur. Le président des États-Unis, en particulier, a rejeté la pensée scientifique et diffusé des fausses nouvelles, et s’est détourné des alliés traditionnels de Washington et des institutions internationales. Le nombre de personnes infectées augmentant rapidement, la plupart des responsables politiques reconnaissent désormais le terrible coût humain et économique du Covid-19. Le pire scénario envisagé par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies Centers for Disease Control est qu’environ 160 à 210 millions d’Américains seront infectés d’ici à décembre 2020. Jusqu’à 21 millions de personnes devront être hospitalisées et entre 200 000 et 1,7 million de personnes pourraient mourir d’ici un an. Les chercheurs de l’Université de Harvard estiment que 20 à 60 % de la population mondiale pourrait être infectée, et qu’entre 14 et 42 millions de personnes pourraient perdre la vie. Le niveau de la mortalité dépendra de la rapidité avec laquelle les sociétés sauront réduire les nouvelles infections, isoler les malades et mobiliser les services de santé, et de la durée pendant laquelle les rechutes pourront être évitées et contenues. Sans vaccin, le Covid-19 restera une force perturbatrice majeure pendant des années. Quelles catégories de la population mondiale seront le plus affectées ? La pandémie sera particulièrement préjudiciable aux communautés les plus pauvres et les plus vulnérables dans de nombreux pays, ce qui met en évidence les risques associés à l’accroissement des inégalités. Aux États-Unis, plus de 60 % de la population adulte souffre d’au moins une maladie chronique. Environ un Américain sur huit vit en dessous du seuil de pauvreté – plus des trois quarts d’entre eux ont du mal à boucler leurs fins de mois et plus de 44 millions de personnes aux États-Unis n’ont aucune couverture santé. La situation est encore plus dramatique en Amérique latine, en Afrique et en Asie du Sud, où les systèmes de santé sont considérablement plus faibles et les gouvernements moins aptes à répondre aux défis posés par l’épidémie. Ces risques latents sont aggravés par l’incapacité de dirigeants tels que Jair Bolsonaro au Brésil ou Narendra Modi en Inde à prendre la question suffisamment au sérieux. Les retombées économiques du Covid-19 seront considérables partout. La gravité de l’impact dépendra de la durée de la pandémie et de la réponse nationale et internationale qu’apporteront les gouvernements. Mais même dans le meilleur des cas, cette crise économique dépassera de loin celle de 2008 par son ampleur et son impact, entraînant des pertes qui pourraient dépasser 9 000 milliards de dollars, soit bien plus de 10 % du PIB mondial. Dans les communautés pauvres où de nombreux individus vivent à plusieurs dans une pièce prévue pour une seule personne et doivent travailler pour mettre de la nourriture sur la table, l’appel à la distanciation sociale sera très difficile, voire impossible à respecter. Dans le monde entier, alors que de plus en plus de personnes verront leurs revenus baisser, on assistera à une augmentation rapide du nombre de sans-abri et de personnes souffrant de la faim. Le bidonville de Mukuru Kwa Njenga à Nairobi. Le Covid-19 devrait être particulièrement dévastateur pour les pays pauvres. Simon Maina/AFP Aux États-Unis, un nombre record de 3,3 millions de personnes ont déjà demandé des allocations chômage ; en Europe, le chômage atteint également des niveaux record. Mais alors que dans les pays riches, un certain filet de sécurité existe encore, même s’il est trop souvent en lambeaux, les pays pauvres, eux, n’ont tout simplement pas la capacité de garantir que personne ne meure de faim. Les chaînes d’approvisionnement sont rompues du fait de la fermeture des usines et du confinement des travailleurs ; et les consommateurs sont empêchés de voyager, de faire des achats autres qu’alimentaires ou de s’engager dans des activités sociales. Il n’y a donc pas de possibilité de relance budgétaire. Et la marge de manœuvre en matière de politique monétaire est quasiment inexistante car les taux d’intérêt sont déjà proches de zéro. Les gouvernements devraient donc s’efforcer de fournir un revenu de base à tous ceux qui en ont besoin, afin que personne ne meure de faim à cause de la crise. Alors que ce concept de revenu de base semblait utopique il y a seulement un mois, sa mise en place doit maintenant se retrouver en tête des priorités de chaque gouvernement. Un Plan Marshall mondial L’ampleur et la férocité de la pandémie exigent des propositions audacieuses. Certains gouvernements européens ont annoncé des trains de mesures visant à éviter que leurs économies ne soient paralysées. Au Royaume-Uni, le gouvernement a accepté de couvrir 80 % des salaires et des revenus des travailleurs indépendants, jusqu’à 2 500 livres 2 915 dollars par mois, et de fournir une bouée de sauvetage aux entreprises. Aux États-Unis, une aide colossale de 2 000 milliards de dollars a été décidée, et ce n’est probablement qu’un début. Une réunion des dirigeants du G20 a également débouché sur la promesse d’un déblocage de 5 000 milliards de dollars, mais les modalités restent encore à préciser. La pandémie marque un tournant dans les affaires nationales et mondiales. Elle met en évidence notre interdépendance et montre que lorsque des risques se présentent, nous nous tournons vers les États, et non vers le secteur privé, pour nous sauver. La réaction économique et médicale sans précédent mise en œuvre dans les pays riches n’est tout simplement pas à la portée de nombreux pays en développement. Il en résulte que les conséquences seront beaucoup plus graves et durables dans les pays pauvres. Les progrès en matière de développement et de démocratie dans de nombreuses sociétés africaines, latino-américaines et asiatiques seront remis en cause. Cette pandémie mondiale aggravera considérablement non seulement les risques climatiques et autres, mais aussi les inégalités au sein des pays et entre eux. Un plan Marshall global, avec des injections massives de fonds, est nécessaire de toute urgence pour soutenir les gouvernements et les sociétés. Contrairement à ce qu’ont avancé certains commentateurs, la pandémie de Covid-19 ne sonne pas le glas de la mondialisation. Si les voyages et le commerce sont gelés pendant la pandémie, il y aura une contraction ou une démondialisation. Mais à plus long terme, la croissance continue des revenus en Asie, qui abrite les deux tiers de la population mondiale, signifiera probablement que les voyages, le commerce et les flux financiers reprendront leur trajectoire ascendante. Il reste que, en termes de flux physiques, 2019 restera probablement dans l’histoire comme une période de fragmentation maximale de la chaîne d’approvisionnement. La pandémie accélérera le redéploiement de la production, renforçant une tendance à rapprocher la production des marchés qui était déjà en cours. Le développement de la robotique, de l’intelligence artificielle et de l’impression en 3D, ainsi que les attentes des clients qui souhaitent une livraison rapide de produits de plus en plus personnalisés, des politiciens désireux de ramener la production chez eux et des entreprises cherchant à minimiser le prix des machines, suppriment les avantages comparatifs des pays à faible revenu. La structure du coronavirus. Getty Images Ce n’est pas seulement la fabrication qui est automatisée, mais aussi les services tels que les centres d’appel et les processus administratifs qui peuvent maintenant être réalisés à moindre coût par des ordinateurs dans le sous-sol d’un siège social plutôt que par des personnes situées dans des endroits éloignés. Cela pose de profondes questions sur l’avenir du travail partout dans le monde. Il s’agit d’un défi particulier pour les pays à faible revenu qui comptent une population jeune à la recherche d’emplois. Rien qu’en Afrique 100 millions de nouveaux travailleurs devraient entrer sur le marché du travail au cours des dix prochaines années. Leurs perspectives n’étaient pas claires avant même que la pandémie ne frappe. Aujourd’hui, elles sont encore plus précaires. Les conséquences pour la stabilité politique À une époque où la foi en la démocratie se trouve à son plus bas niveau depuis des décennies, la détérioration des conditions économiques aura des implications profondes sur la stabilité politique et sociale. Il existe déjà un énorme fossé de confiance entre les dirigeants et les citoyens. Certains dirigeants politiques envoient des signaux contradictoires aux citoyens ; ce qui réduit encore la confiance de ceux-ci envers les autorités et les experts ». Ce manque de confiance peut rendre la réponse à la crise beaucoup plus difficile au niveau national, et a déjà commencé à affecter négativement la réponse mondiale à la pandémie. Même si elles ont lancé des appels urgents à la coopération multilatérale, les Nations unies demeurent hors jeu, ayant été mises à l’écart par les grandes puissances au cours de ces dernières années. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international, qui ont promis d’injecter des milliards, voire des billions de dollars, dans l’effort international, devront intensifier leurs activités pour avoir un impact significatif. Les villes, les entreprises et les organisations philanthropiques viennent combler le vide laissé par le manque de leadership international des États-Unis. La réaction de la Chine à la pandémie lui a permis de passer, aux yeux de l’opinion publique mondiale, du rôle de responsable de la catastrophe à celui de héros, notamment parce qu’elle a su développer son soft power en envoyant des médecins et des équipements aux pays touchés. Des chercheurs singapouriens, sud-coréens, chinois, taïwanais, italiens, français et espagnols publient et partagent activement leur expérience, notamment en accélérant les recherches sur ce qui fonctionne. Certaines des actions les plus enthousiasmantes n’ont pas été lé fait des États. Par exemple, des réseaux de villes tels que la Conférence américaine des maires et la Ligue nationale des villes échangent rapidement des bonnes pratiques sur la manière d’empêcher la propagation des maladies infectieuses, ce qui devrait améliorer les réponses locales. La Fondation Bill et Melinda Gates a contribué à hauteur de 100 millions de dollars au développement des capacités sanitaires locales en Afrique et en Asie du Sud. Des groupes comme le Wellcome Trust, Skoll, les Open Society Foundations, la Fondation des Nations unies et se sont également engagées dans le combat global contre la pandémie. Il va sans dire que les problèmes complexes liés à la mondialisation ne seront pas résolus par des appels au nationalisme et à la fermeture des frontières. La propagation du Covid-19 doit s’accompagner d’un effort international coordonné pour trouver des vaccins, fabriquer et distribuer des fournitures médicales et, une fois la crise passée, faire en sorte que nous ne soyons plus jamais confrontés à ce qui pourrait être une maladie encore plus mortelle. Le temps n’est pas aux récriminations, mais à de l’action. Les gouvernements nationaux et les administrations municipales, les entreprises et les citoyens ordinaires du monde entier doivent faire tout leur possible pour aplatir immédiatement la courbe de l’épidémie, en suivant l’exemple de Singapour, de la Corée du Sud, de Hongkong, de Hangzhou et de Taïwan. La réponse mondiale doit être organisée par une coalition de volontaires Aujourd’hui plus que jamais, une réponse globale s’impose. Le G7 et les principales économies du G20 semblent à la dérive sous leur direction actuelle. Bien qu’ils aient promis d’accorder une attention particulière aux pays les plus pauvres et aux réfugiés, leur récente réunion virtuelle a été trop tardive et n’a pas débouché sur des résultats notables. Mais cela ne doit pas empêcher les autres acteurs de tout faire pour atténuer l’impact de Covid-19. En partenariat avec les pays du G20, une coalition créative de pays volontaires devrait prendre des mesures urgentes pour rétablir la confiance non seulement dans les marchés mais aussi dans les institutions mondiales. L’Union européenne, la Chine et d’autres nations devront monter en puissance et diriger un effort mondial, en entraînant les États-Unis dans une réponse mondiale qui comprendra l’accélération des essais de vaccins et la garantie d’une distribution gratuite une fois qu’un vaccin et des antiviraux auront été trouvés. Les gouvernements du monde entier devront également prendre des mesures draconiennes pour investir massivement dans la santé, l’assainissement et la mise en place d’un revenu de base. Hôpital de campagne temporaire destiné à l’isolement des patients atteints du Covid-19 à Shoreline, État de Washington, États-Unis. EFE-EPA Nous finirons par surmonter cette crise. Mais trop de gens seront morts, l’économie aura été gravement touchée et la menace de pandémie subsistera. La priorité doit donc être non seulement la reprise, mais aussi la mise en place d’un mécanisme multilatéral solide visant à garantir qu’une pandémie similaire, voire pire, ne se reproduise jamais. Aucun mur, aussi haut qu’il soit, ne suffira à empêcher la prochaine pandémie, ni d’ailleurs aucune des autres grandes menaces qui pèsent sur notre avenir. Mais ce que ces hauts murs empêcheront, c’est la circulation des technologies, des personnes, des finances et surtout des idées et de la volonté de coopération collective dont nous avons besoin pour faire face aux pandémies, au changement climatique, à la résistance aux antibiotiques, au terrorisme et aux autres menaces mondiales. Le monde avant et après le coronavirus ne peut pas être le même. Nous devons éviter les erreurs commises au cours du XXe siècle et au début du XXIe siècle en entreprenant des réformes fondamentales pour faire en sorte que nous ne soyons plus jamais confrontés à la menace de pandémies. Si nous pouvons travailler ensemble au sein de nos pays respectifs, pour donner la priorité aux besoins de tous nos citoyens, et au niveau international pour surmonter les clivages qui ont contribué à l’intensification des menaces de pandémie, alors un nouvel ordre mondial pourrait être forgé à partir du terrible feu de cette pandémie. En apprenant à coopérer, nous aurions non seulement appris à arrêter la prochaine pandémie, mais aussi à faire face au changement climatique et à d’autres menaces fondamentales. Le moment est venu de commencer à construire les ponts nécessaires, dans nos pays et partout dans le monde. J’étais cool chez moi, j’mattais la télé, clip de M. Key Dieu, j’voudrais être à sa place et faire c’qu’il fait M’en veux tu d’connaitre mon paradis en enfer ? J’lève la tête, marche, fier, mon rêve s’avère salutaire Les grandes douleurs sont muettes, j’pense à penser Le salaire du bien, le connais-tu comme je connais ? La tox qu’a besoin d’sa dose de rap comme de bon crack La mélodie m’inspire, apaisante bouffée de skunk Le temps veillant au mal, le mal veillant au choix de chacun Chacun est devenu ce qu’aucun convenu d’être demain Mes modèles, je les ai trouvés entre ces murs de béton Pris en compte les coups foireux vices et formes d’extorsion La vie est belle comme l’argent, t’anime T’as fait sourire et t’as fait trahir J’porte le cuir comme les souvenirs Ma thèse la folie, serai-je une nouvelle incarnation du hip hop venu d’Orly ? Personne dans le monde ne marche du même pas Et comme la terre est ronde, il faut que tu fasses des choix Sur les apparences et les références Le temps d’un instant réfléchir en conséquence Tu m’as cru pauvre parce que mal pé-sa, pas rasé, posé à la cité Mais moi je suis roi comme Hailé Séllassié Sur mon banc, j’élabore plan, je vis dans mon univers Comme Malcom X, Camara Laye ou Martin Luther Y’a t’il flic pour sauver mes potes des flics de ma ville ? J ’ai trop de rimes, ma destinée comme calibre en main Ce monde est mien, vu qu’il est à personne Demande à mon microphone Il ouvre devant moi nouveau chemin OGB baffe sur tocard quand je réalise Banditisme Egalise, anticipe le succès Pour que ces mots changent nos maux Et les maux de ceux qui écoutent Les hommes, femmes, enfants qu’ont croisé, qui croiseront nos routes Les keufs roulent sans ceinture, leur terrain de chasse est vaste Faits divers en masse, la masse contre la masse Laisse les hommes à mes paragraphes, mon cœur y croit après tout Plus jamais tu n’m’auras vu en chien, victoire est en nous J’crois en Dieu, en moi, en ce fauchant sous ma ceinture En jalousie qui des soirs censure l’espoir du futur Personne dans le monde ne marche du même pas Et comme la terre est ronde, il faut que tu fasses des choix Sur les apparences et les références Le temps d’un instant réfléchir en conséquence J’suis jeune, indépendant, ambitieux et artiste lyrique Primant la cause musicale, qu’importe le teint du public Noir c’est noir Peu d’espoir, se plaindre est notre seule attitude Ma certitude la vie est chienne et non ma négritude Ma plume forge me respecte m’apporte équilibre Donne à l’homme intelligence, et ce dernier te fait un calibre J’ai l’cul pour m’asseoir, mais les marches du hall pour le prouver Le talent n’paye personne, seul les sacrifices payent Pour l’heure la razzia des mœurs est plus qu’évidente Du fait qu’nos vies ont trop peu répondu à nos attentes Tu voudrais comprendre, mais y a t’il quelque chose à saisir ? Quand de deux maux qui se font face, tu choisis le moins pire Les hommes sont comme le vent ils tournent avec le vent Maintenant les yeux sont braqués sur toi, que va tu faire grand ? Dieu t’as fait don, du don de choix de vie et de mort 365 fois l’an tu dealas pour Villa Manilla Méfies-toi du jour qui s’lève, approche la saison Depuis qu’ce monde est monde Ce foutu monde est ce que nous faisons et même si la terre est ronde... Il faut de tout pour faire un monde jcrois qu'elle m'a vu trop gentil Le 04 mars 2019 à 003153 SoylentBlue_ a écrit Il faut de tout pour faire un monde Personne dans la vie ne choisit sa couleur L'important c'est d'écouter son coeur... Leurs règles ont toutes une tombe, c'est ça qu'ils ne comprènneuh pas Si celui qui te paraît différent... J'aurai plutôt continué en disant "Tueur, podephile ou les deux... Qui dans son vécu ne merde pas?" Le 04 mars 2019 à 003448 smash_brosmele a écrit J'aurai plutôt continué en disant "Tueur, podephile ou les deux... Qui dans son vécu ne merde pas?"putin mais ta gueule On ne se retourne pas C'est vrai Le 04 mars 2019 à 003532 Kheyenplsperdu a écrit Le 04 mars 2019 à 003448 smash_brosmele a écrit J'aurai plutôt continué en disant "Tueur, podephile ou les deux... Qui dans son vécu ne merde pas?"putin mais ta gueuleAyya Victime de harcèlement en ligne comment réagir ?

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